- Parmi les jeunes âgés de 15 à 25 ans, un fumeur sur deux souhaite arrêter de fumer. Même s’ils ne l’envisagent pas de manière immédiate, le fait de ne plus être des fumeurs satisfaits (reflet d’une ambivalence par rapport à leur comportement tabagique) ouvre la possibilité d’aborder le thème avec eux et pourrait même constituer un levier pour d’éventuels changements.
- Les jeunes sous-estiment la difficulté à arrêter de fumer. Les jeunes qui envisagent d’arrêter sont conscients des signes de dépendance mais ils considèrent l’arrêt comme une question de volonté et de caractère. Ils n’attribuent leurs échecs au sevrage qu’à leur seule «faiblesse» de caractère.
Souvent, les professionnels pensent que les jeunes fumeurs ne sont pas du tout intéressés à parler de leur tabagisme et ne se questionnent pas sur leur consommation. Ils tendent, par conséquent, à éviter d’aborder un sujet qui pourrait éventuellement les écarter de leur public.
Un fumeur aura plus de chance de parvenir à arrêter s’il se fait aider par un professionnel de la santé. Il est donc conseillé d’orienter les jeunes motivés à arrêter vers les offres d’aide à l’arrêt existantes.